LETTRES D'AMOUR – En compagnie de James Hyndman

James Hyndman

James Hyndman


Ce mardi 12 avril, à 19 h, James Hyndman accueillait nos participants du Cercle des tigres penseurs au Théâtre Espace GO , pour voir Les lettres d’amour.
« L’ensemble – les chants, la musique «live», l’acrobate, la comédienne – rend cela captivant et permet que toutes les phases après la séparation et l’évolution du personnage soient claires. » K. Laurier, informaticien
« La combinaison musique, mouvement, paroles, on sent plus la souffrance, cela aide à faire passer l’émotion »M. O-Belleau, étudiante en travail social
« Pour ma part c’est la mise en scène qui m’a le plus marqué. Le groupe musical et leur style cela me rejoint. J’ai beaucoup apprécié que tous les mots passent bien articulés et interprétés, Peut-être que pour une jeunesse comme M et moi, surtout les lettres, genre grec, cela aurait été difficile pour ma génération. Là c’est très intéressant. Aussi l’aspect cinématographique  m’a  donné l’impression d’être dans une expérience plutôt que le théâtre traditionnel. » F. Dupont, étudiant en enseignement pour les enfants
« J’adore les peines d’amour car c’est souvent cela créent les plus beaux textes. Et il y a «full» émotion. » L. Miville, gestion de l’alimentation milieu carcéral
« L’actrice est très, très bonne, je suis très impressionnée. Pour l’ensemble, je dirais simplement : juste intensité dramatique » S. Mongeau, spécialiste en événements visuels
« La force de la comédienne, son interprétation, c’est ce qui m’a fait totalement embarquer plus que tout le reste. » R. Lebel, peintre et enseignante.
« J’ai beaucoup apprécié la diction et l’interprétation de l’actrice. Tout est clair, facile à comprendre, même les textes d’une autre époque. »L. Miville, gestion de l’alimentation milieu carcéral
Tous approuvent
« Macha est excellente. C’est techniquement particulièrement exigeant. Il faut être toujours très précisément à la bonne place à cause de la mise en scène, de l’eau, de la caméra, de l’acrobate… Il y a beaucoup de petites choses hyper rushantes pour l’actrice comme regarder un plafond rempli de technique, des spectateurs partout, avec aucun échappatoire, t’adresser à quelqu’un qui ne répond pas, qui n’est pas un acteur et n’a aucune interaction, tout cela sont des défis supplémentaires… » James Hyndman , acteur.
« La froideur de l’acrobate, de son visage, représente bien l’indifférence… » M. O-Belleau, étudiante en travail social
« Tout le langage du corps de l’acrobate, le moment où il se lance au-dessus de la foule, c’est venu me chercher. Le mélange des médiums, des genres dans le langage… On peut choisir où on porte notre attention. On est guidé mais on peut choisir. » F.Dupont, étudiant en enseignement pour les enfants.
« Il y a peut-être une surenchère de l’acrobate et de la pluie, mais à la fin, il y a des moments merveilleux. » S. Mongeau, spécialiste en événements visuels
« Tout est émouvant, le jeu de ses regards à elle,  nous aidait à regarder l’acrobate» M. O-Belleau, étudiante en travail social
« Moi, j’ai été touchée par toute la souffrance dans la pièce, d’avoir été quittée.
Je ne connais pas ce que c’est d’être quittée, de cette façon là. La maladie m’a enlevé quelqu’un mais je n’ai jamais été quittée. J’ai quitté quelqu’un par contre, et la pièce m’a fait ressentir ce que l’autre vit.» R. Lebel, peintre et enseignante
« Il y a un contraste entre le corps de l’acrobate qui représente l’amoureux musclé, nu, presque parfait, et la femme aux cheveux un peu débraillés… » K. Laurier, informaticien
« La femme est dans la réalité avec son corps, tandis que l’autre est idéalisé, l’apparente perfection, on idéalise souvent l’être aimé… » James Hyndman, acteur
« Il y a une phrase qui m’a beaucoup marquée : celle de l’enfant décédé qui n’a pas eu le temps d’être quitté…Cela m’a fait pensé à une petite fille que je connais. C’est vrai que c’est seulement si tu meurt jeune que tu ne risque pas d’être quitté ni critiqué » L. Miville, gestion de l’alimentation milieu carcéral
« J’ai beaucoup apprécié la sobriété décor, costume, pour moi c’est apaisant. D’ailleurs, la robe de Macha sa coupe, les plis en avant en arrière, c’est parfait. La couleur beige, couleur chair, évoque la nudité et répond en quelques sorte à celle de l’homme. » R. Lebel, peintre et enseignante
« Le décor, juste un lit. On avait besoin de rien d’autre. C’est l’élément de base du couple. » M. O-Belleau, étudiante en travail social
Tous d’accord.
« J’ai parfois eu l’impression d’être dans un show rock psychédélique avec la musique, la pluie. À certains moments, certains textes, j’avais l’impression d’être dans une arène romaine antique. J’ai beaucoup aimé. » L. Miville, gestion de l’alimentation milieu carcéral
« C’est drôle, j’ai souvent regardé l’écran, mais je me suis surprise à regarder le dos de l’actrice. La façon que la robe tombait, le pli, ce que dégageait l’actrice… » M. O-Belleau, étudiante en travail social.
« Je n’ai jamais regardé l’écran, sauf au moment où le texte apparaît et qu’elle ne lit pas tout. J’ai cru que c’était le trop plein d ‘émotion de l’actrice… » R. Lebel, peintre et enseignante
« La musique est un beau contrepoint, moi j’aime la chanteuse que je trouve très talentueuse. » S. Mongeau, spécialiste en événements visuels
« Au début je n’aimais pas la musique, puis j’ai fini par apprécier les sons et ça joue son rôle parce que finalement j’étais dedans. » R. Lebel, peintre et enseignante.
« On ne comprend pas les paroles, on se demande en quelle langue elle chante, j’ai fini par décrocher et je n’ai plus essayer de comprendre. J’ai juste entendu l’atmosphère sonore » L. Miville, gestion de l’alimentation milieu carcéral
« Moi j’ai entendu, une fois  du portugais, avec un mot qui veut dire suis-moi, parles-moi. » K. Laurier, informaticien
« Moi, j’ai entendu : follow me ; mais c’est plus intéressant ta définition en portugais. » James Hyndman , acteur.